Carte interactive des arbres remarquables
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Le chêne d'Hérissé

(Parcelle 144)
Coordonnées GPS : long.48.55678/lat.0.9511
Age : 200 ans
Diamètre : 0.97 mètre
Hauteur : 35 mètres
Accroissement annuel : 4 mm
Cet arbre est un rescapé de la tempête de 1999.
Il a résisté seul aux vents violents qui ont jeté à terre plus de 44 000 m3 de bois. Son port est typique des arbres conduits en futaie régulière. Tronc droit et régulier, houppier étroit. Son isolement le rend vulnérable aux orages, aux coups de vent et aux canicules.
Le hêtre du Haut Cornet

(Parcelle 141)
Coordonnées GPS : long. 48.56143/lat. 0.96078
Age : 160 ans
Diamètre : 1.23 mètre
Hauteur : 41 mètres
Accroissement annuel : 8 mm
C’est le plus gros hêtre du massif encore debout malgré la présence d'un "nœud gouttière" et de l'entre-écorce à la naissance de ses branches charpentières. Cela pourrait, à terme lui nuire. Il constitue un spécimen remarquable dans une belle parcelle facile d’accès qui mérite le détour.
Le hêtre de Tardais

(Parcelle 70)
Coordonnées GPS : long.48.58166/lat. 0.99813
Age : 180 ans
Diamètre : 1.07 mètre
Hauteur : 33,40 mètres
Ce hêtre magnifique de plus d’un mètre de diamètre se trouve au fond de la parcelle 70 en lisière de la forêt. Il est aussi le témoin des derniers grands hêtres du massif, près du village de Tardais.
Le chêne de la Framboisière

(Parcelle 78)
Coordonnées GPS : long.48.5908/lat.1.00752
Age : 170 ans
Diamètre : 1.14 mètre
Hauteur : 36 mètres
Accroissement annuel : 7 mm
Ce chêne est un des plus beaux de la série et semble d’un avenir très prometteur.
Il a probablement le même âge que ses voisins mais, par sa taille déjà importante, il atteste d’une croissance vigoureuse favorisée par sa présence en lisière où la lumière est plus importante. Une étape indispensable sur le chemin de randonnée qui va de Tardais à La Framboisière.
Le chêne du poste de Louvilliers

(Parcelle 41B)
Coordonnées GPS : long. 48.58943/lat.1.04269
Age : 180 ans
Diamètre : 1.17 mètre
Hauteur : 35.40 mètres
Face à la maison forestière, ce chêne a un port de houppier plus bas que ses congénères signe que cet arbre a connu une croissance en isolé.
Le châtaignier du rond de Condé

(Parcelle 155)
Coordonnées GPS : long.48.54632/lat.1.0149
Diamètre : 1.13 mètre
Hauteur : 22.30 mètres
Accroissement annuel : 5 mm
Le rond de Condé où il se situe abritait autrefois une maison forestière, aujourd’hui disparue. Il s’agit d’un des rares châtaigniers de la forêt de Senonches, probablement planté il y a plus d’un siècle par les habitants de la maison disparue. Les châtaigniers ont une longévité remarquable, certains ont 1000 ans et plus, pouvant atteindre 25-30 m. de hauteur pour des diamètres qui peuvent dépasser les 4 mètres.
Le chêne fauteuil

(Parcelle 176)
Coordonnées GPS : long.48.54178/lat.1.02121
Age : 334 ans
Diamètre : 2.21 mètre
Hauteur : 28.60 mètres
Accroissement annuel : 1.26 mm
Avec ses six mètres quatre-vingt-seize de circonférence, ce chêne classé et parrainé depuis 1980 est du fait de son volume le plus beau spécimen de cette essence dans la forêt de Senonches. Cette cépée de six chênes issus eux aussi de rejets de la souche d’un arbre coupé il y a plus de trois siècles a déjà perdu en partie deux de ses troncs et un en totalité dont la plaie béante à sa base accentue la décomposition de la partie centrale de l’arbre. Certaines traces verticales laissent penser qu’il a pu être touché par la foudre. Ses nombreuses branches mortes sont probablement dues aux épisodes de sécheresse cumulés. Son âge avancé le rend très vulnérable.
Malgré cela, la densité de feuillage de ses houppiers reste importante et témoigne d’une vitalité qui nous laisser espérer que ce beau spécimen pourra vivre encore longtemps. De plus, avec ses bois morts, il constitue une niche écologique de grande richesse.
Les hêtres croisés

(Parcelle 157)
Coordonnées GPS : long. 48.53872/lat.0.99956
Age : environ 50 ans
Ces hêtres sont une curiosité dans la mesure où, soit naturellement, soit par intervention humaine, nous distinguons le croisement d’un arbre sur l’autre où l’un des deux est venu se souder sur le deuxième.
Les deux hêtres de la Vallée Biquet

(Parcelle 163)
Coordonnées GPS : long.48.53607/lat.0.99192
Age : Environ 92 ans
Ces deux hêtres présentent un mystère de dérèglement biologique ; les profondes excroissances dans l’écorce de leurs troncs et des branches charpentières font penser tantôt au chêne-liège, tantôt à la base du tronc de certains bouleaux verruqueux. Par contre, l’écorce des jeunes rameaux reste parfaitement normale.
Le peuplement des Evés

(Parcelle 219)
Coordonnées GPS : long.48.55325/lat.1.03367
Age : 200 ans
Occupant toute la parcelle 219, ce peuplement a été reçu dans la catégorie des îlots de vieillissement. C’est-à-dire que ces arbres ne seront exploités qu’à partir de l’âge de 270 ans et peut-être plus si leur état sanitaire le permet.
Les séquoias et le cèdre du rond de Monsieur

(Parcelle 183)
Coordonnées GPS : long.48.5414/lat.1.02938
Age : 90 ans
Séquoias
Diamètre : 1.78 mètre
Hauteur : 34.20 mètres
Plantés il y a près d’un siècle, cette série de sept arbres majestueux est unique en forêt de Senonches. Ils entourent le Rond de « Monsieur », le frère du Roi, que traverse la route reliant Senonches à La Loupe. Les semences des premiers séquoias furent importées d’Amérique en 1854.
De tous les arbres du monde les séquoias occupent sans conteste la plus haute marche du podium, tant par leur taille que par leur volume. Dans leur pays d’origine, ils atteignent des dimensions exceptionnelles : 112 mètres de haut, 10 mètres de diamètre, 5500 tonnes, 1400 mètres cubes, 3000 ans.
Cèdre :
Diamètre : 1.35 mètre
Hauteur : 29.70 mètres
Intimement lié à un séquoia voisin, ce cèdre se situe sur le bord du Rond et son diamètre élevé démontre une certaine vitalité de croissance malgré la faible distance qui le sépare de son voisin.
Le chêne « Les trois frères »

(Parcelle 217)
Coordonnées GPS : long.48.53568/lat.1.04513
Age : 336 ans
Diamètre : 1.77 mètre
Hauteur : 32.60 mètres
Accroissement annuel : 2mm
Témoin et vestige des anciens taillis sous futaie, cette cépée de trois chênes est issue de rejets de la souche d’un arbre coupé il y a plus de trois siècles ; plusieurs tiges sont reparties de cette souche, mais seules les trois les plus vigoureuses ont survécu et continué à grandir ensemble.
Trois pieds d’abord séparés qui en grossissant ont fini par se souder l’un à l’autre pour ne former qu’un seul tronc à la base.
Le chêne dit « Rituel »

(Parcelle 233)
Coordonnées GPS : long.48.51665/lat.1.05256
Age : environ 80 ans
A un croisement de deux chemins forestiers proches du village de Belhomert, ce chêne présente une anomalie qui pourrait refléter les pratiques rituelles anciennes. La coutume était encore pratiquée vers 1875. Elle ne concernait que les nouveaux nés « fragiles » dont la santé angoissait les parents. On les faisaient alors « passer dans un chêne ».
Cette épreuve avait pour but de capter l’énergie du chêne et donner à l’enfant les chances de se revigorer. Dans la nuit de Noël, le père accompagné d’un bûcheron, se rendait en forêt ; les deux hommes choisissaient un chêne d’une quinzaine d’années et à l’aide de coins fendaient le tronc dans sa longueur, puis les deux parties de l’arbre étant maintenues suffisamment écartées, le père mettait l’enfant à nu et le faisait passer à travers la fente. Le curé, venu pour la circonstance, invoquait la protection de l’enfant. Après la cérémonie, l’arbre était libéré de ses coins et ligaturé pour rapprocher les deux parties du tronc.
L’enfant était remmailloté et l’on rentrait avec confiance à la maison. A partir de ce moment, la famille vivait dans l’espérance que la sève du jeune chêne avait pu communiquer sa force à l’enfant et la préoccupation se reportait sur l’arbre lui-même. Aux premiers jours du printemps, on allait observer si la blessure n’avait pas altéré la santé de l’arbre.
Si le chêne ne reprenait pas et périssait, c’était signe que l’enfant ne guérirait pas. Si, au contraire, il ne se ressentait pas de sa mutilation et reverdissait, le présage était favorable.